Eviter les revues et éditeurs prédateurs : définition et indices

2 - En quoi est-ce dommageable d'y publier ?

Contribuer à une revue prédatrice (en tant qu’auteur, relecteur/Reviewer, rédacteur/Editor) est une pratique qualifiée d’inacceptable dans le Code européen pour l’intégrité de la recherche.

Publier dans une revue douteuse nuit à votre réputation, à celle de la communauté scientifique, à votre institution, votre équipe et vos partenaires cosignataires :

  • en étant associé, au travers de la revue, à des mauvaises conduites ;
  • en publiant un article de mauvaise qualité ou mal vérifié par les pairs ;
  • en cherchant à publier le plus possible d’articles pour étoffer un CV, obtenir un financement de projet, etc. ;
  • pouvant laisser supposer une mauvaise conduite en recherche de votre part ou de vos co-auteurs.

Publier dans des revues douteuses coûte du temps, des infrastructures et de l’argent aux institutions publiques : rédaction, révision, frais de publication, consultation bibliographique, archivage documentaire, etc. L’argent public ne doit pas servir à promouvoir ces revues.
Les évaluations éthiques deviennent une règle pour les institutions, les agences de financement et certaines revues scientifiques. Publier dans ces revues sera à terme négativement pris en compte.
Des sites spécialisés (Revues & intégrité, For Better Science, Retraction Watch, PubPeer, etc.) en débattent et rendent visibles les comportements individuels, y compris longtemps après la publication.