Agir pour le libre accès dans une institution de recherche

4 - Favoriser le choix de revues en libre accès

Lorsque les chercheurs publient dans une revue en libre accès, la visibilité de leurs résultats de recherche est accrue (voir la fiche CoopIST : Publier dans une revue en libre accès et la fiche CoopIST : Les coûts de publication dans des revues en libre accès).

Lorsqu’ils sont membres du comité de rédaction ou relecteurs (Referees, Reviewers) d’une revue en libre accès, ils contribuent à la diffusion des connaissances produites par leurs pairs tout en apportant un soutien aux éditeurs mettant en œuvre le libre accès.

Exemples d’outils d’aide au choix d’une revue en libre accès :

  • le répertoire DOAJ (Directory of Open Acces Journals) ;
  • la base Où publier (Cirad), permet de sélectionner sur le critère d’accès des revues en sciences du vivant, sciences sociales et sciences de l'ingénieur appliquées à l'agriculture. Pour chaque revue sélectionnée, les frais éventuels de publication sont affichés ;
  • le site Sherpa/Romeo, qui informe sur la politique de diffusion des revues (copyright, licence Creative Commons, auto-archivage…).

L’institution et ses chercheurs doivent néanmoins être vigilants sur deux points :

  • le libre accès optionnel (Open Choice, Online Open option), option souvent payante pour l'auteur, proposée par la plupart des revues sur abonnement (revues dites hybrides). C’est une option à éviter parce que l'institution paie plusieurs fois pour la même revue : pour publier des articles en libre accès, et pour lire les autres articles qui restent sous abonnement ;
  • les éditeurs prédateurs, sites web d’édition publiant des pseudo-revues scientifiques en libre accès sur le modèle auteur payant. Leur but est de gagner de l’argent sans répondre aux recommandations éthiques et professionnelles de la publication scientifique. L’institution et ses chercheurs doivent éviter de traiter avec eux (voir la fiche CoopIST : Eviter les éditeurs prédateurs).