Le Data paper est généralement structuré en 3 points :

• description du jeu de données et de son contexte,
• description des méthodes d’obtention,
• explication du potentiel de réutilisation des données.

Les instructions aux auteurs de la revue proposent souvent un modèle (template) de Data paper.

                                  
Le Data paper doit contenir tous les éléments décrivant le jeu de données pour qu’il puisse être compris et réutilisé par une personne extérieure à l’étude : type de données, lieu et contexte de collecte, protocoles expérimentaux, équipements, variables étudiées, format de fichiers, standards de métadonnées ainsi que toutes informations explicitant les tableaux de données (contenus des lignes et des colonnes, signification des abréviations, unités de mesure). 

Si certaines de ces informations sont déjà publiées, par exemple les protocoles, il suffit de mentionner le nom du protocole avec la référence qui lui donne accès. Le Data paper peut aussi renvoyer à un protocole accessible dans l’entrepôt où est déposé le jeu de données : dans l’entrepôt, il est en effet possible d’associer un (ou des) fichier(s) de données avec un (ou des) fichiers texte, par exemple un fichier Read me contenant de multiples informations, le fichier Questionnaire d’enquête, le fichier Dictionnaire des variables, le protocole d’obtention, etc.

Le Data paper explique pourquoi le jeu de données est important, en quoi il peut être utile à d’autres chercheurs ou à d’autre acteurs (société civile, décideurs, acteurs privés, organisations non gouvernementales…) et comment il pourrait être réutilisé.            

Pour vérifier si votre Data paper est complet, relisez-le en contrôlant qu’il met à la disposition des lecteurs tous les éléments pour comprendre et interpréter sans ambiguïté les fichiers de données ; contrôlez également que ces fichiers soient accessibles dans un format ouvert.