Le.la médiateur.trice commence en présentant les objectifs et les règles du jeu. Son exposé est bref et se concentre sur l’essentiel pour débuter la partie : le but du jeu, comment l’on fait pour gagner, la récompense le cas échéant et les obstacles que rencontreront les joueurs et joueuses. La dimension pédagogique doit peu à peu laisser place au ludique en faisant des participant.e.s les acteur.trice.s de ce moment de réflexion et de partage.
Certain.e.s participant.e.s disposent suffisamment d’acquis pour être des expert-e-s dans le domaine couvert par le jeu. Le.la médiateur.trice peut utiliser ce levier pour que ces personnes apportent une valeur ajoutée à la partie en cours : expliquer certains aspects d’un savoir, donner des exemples ou partager un retour d’expérience enrichiront les connaissances du groupe.
L’effacement du.de la médiateur.trice devant les joueur.euse.s permet à la partie de jeu de se dérouler plus naturellement, il contribue à des échanges plus spontanés et permet aux idées de circuler. Cela peut prendre différentes formes :

• un.e participant.e peut interagir avec un.e autre joueur.euse via des cartes tirées ou du fait de situations particulières ;
• le groupe de joueur.euse.s en entier peut être mis à contribution pour résoudre une énigme ou faire face à une situation commune.

Le.la médiateur.trice modère ces deux processus d’apprentissage tout en veillant à ce que la partie reste agréable. La bonne humeur dans une partie de jeu est perceptible chez les participant.e.s par des fous rires, des anecdotes, des blagues, etc. Le.la médiateur.trice peut aussi provoquer des discussions et suggérer des pistes pour aller plus loin.