Êtes-vous prêts pour libérer la science ? Un quiz pour vous ! Suite...

Découvrez notre quatrième quiz inspiré du jeu de plateau Cirad Libérez la science : un jeu FAIR-play. Et consultez les réponses du quiz précédent.

Nouveau quiz Êtes-vous prêts pour libérer la science ? :  5 questions, 3 minutes ! A vous de jouer !

Réponse au quiz précédent (semaine 20)  

1. Qu'est ce qu'une revue hybride ?

Réponse B :  Une revue qui fait payer l'abonnement ET la publication d’articles pour qu’ils soient en libre accès
On parle de revues hybrides parce qu’elles contiennent des articles accessibles à tous en lecture et des articles accessibles à ceux qui sont abonnés ou qui achètent les articles à l’unité. Dans une revue hybride, l’auteur peut choisir que son article soit librement accessible s’il accepte de payer des APC (Article Processing Charges). Payer pour publier dans une revue hybride n’est pas recommandé par certaines institutions de recherche parce que cela revient à payer deux fois pour la même revue : pour publier des articles en libre accès, et pour s’abonner afin de pouvoir lire les autres articles qui ne sont pas en libre accès.

En savoir plus 
CoopIST. Comprendre les modèles économiques des revues https://doi.org/10.18167/coopist/0063 
Publier dans une revue en libre accès (ou open access) https://doi.org/10.18167/coopist/0033

 2. Qu'est-ce qu'un éditeur "prédateur" ?

Réponse B : un éditeur sans éthique, dont le but est de gagner de l’argent sans se soucier de promouvoir ni de pérenniser les résultats de la recherche scientifique

Les éditeurs prédateurs sont apparus avec le libre accès payant pour l’auteur. Les éditeurs prédateurs :
• exploitent le modèle auteur-payeur de la publication en libre accès,
• se soucient peu de qualité scientifique ou de bonne conduite en recherche,
• ont un fonctionnement opaque,
• publient rapidement grâce à des processus de relecture bâclés voire absents,
• sont motivés uniquement par le profit.
Publier dans des revues douteuses nuit à votre réputation ainsi qu’à celle de la communauté scientifique, de votre institution, de votre équipe et de vos partenaires cosignataires.
 
En savoir plus 
CoopIST. Eviter les éditeurs prédateurs (predatory publishers) https://doi.org/10.18167/coopist/0036

3. Un chercheur qui publie en libre accès renonce à ses droits d'auteur

Réponse :  FAUX 
Quels que soient la publication et le mode de diffusion, les droits d'auteur s'appliquent toujours. La plupart des licences de diffusion en libre accès prévoient l'obligation de citer l'auteur. Seul le contrat de cession de droits à un éditeur peut amener l'auteur à renoncer à une partie de ses droits d’exploitation (diffusion, traduction, commercialisation) sur sa publication.

En savoir plus
Protéger vos droits d’auteur https://doi.org/10.18167/coopist/0011

4. Une citation ouverte, c’est ...?

Réponse C : Une référence en accès ouvert dans une bibliographie d’article
Une publication liste généralement les références des publications sur lesquelles elle s'appuie qu'on appelle "Bibliographie". Ces références citées par la publication (on les appelle encore citations) peuvent être décrites par leurs métadonnées (titre, DOI, ...) qui peuvent être, une fois enregistrées, reliées à la publication qui les cite.
Quand les métadonnées des citations sont rendues librement accessibles, on parle d'Open Citations ou citations ouvertes. L'intérêt des Open Citations est qu'elles peuvent être interrogées librement et permettre de reconstituer le réseau entre publications citantes et publications citées.

En savoir plus  
https://www.eprist.fr/citations-ouvertes/ ;
https://i4oc.org/ ;
https://leo.hypotheses.org/13676

5. Qu'est-ce que la voie verte du libre accès ?

Réponse C : La diffusion des publications via une archive ouverte
La voie verte ou green open access correspond au dépôt par l’auteur de sa publication dans une archive ouverte. On parle d’auto-archivage.

En savoir plus 
https://openaccess.couperin.org/la-voie-verte-2/ 
https://openaccess.couperin.org/avantages-et-idees-recues/

 

Publiée : 19/05/2020